Questions-Réponses

J’aimerais monter des actions de prévention, que dois-je faire ?

Vous êtes professionnel, adulte en contact avec des jeunes, vous êtes sensible à l’éducation et la promotion de la santé et vous souhaiteriez développer une démarche de prévention des conduites à risques auprès des jeunes dont vous avez la charge ?
Le premier réflexe consiste à contacter une CJC, un dispositif qui vous aidera dans la création et le développement de votre projet.
Où que vous soyez, il y a sans aucun doute une CJC sur laquelle vous pouvez vous appuyer pour construire un projet de prévention.
Ces professionnels sont les interlocuteurs utiles à la définition de vos objectifs, aux moyens à mettre en œuvre, aux ressources à mobiliser et auront aussi pour atout d’évaluer l’action dans son ensemble.
Votre expertise du terrain associée aux compétences pluridisciplinaires d’une équipe CJC permettra d’élaborer un projet adapté aux spécificités de votre public et de votre territoire. Plus d'informations

Je suis travailleur social et j'accompagne un adolescent en grande difficulté avec la drogue. J'aimerais qu'il soit hospitalisé, que faire ?

La CJC fait partie intégrante du CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement de Prévention en Addictologie). Le professionnel qui vous a reçu dans le cadre de la CJC pourra vous aider à accéder, si besoin, à une consultation médicale spécialisée et construire un projet de soin adapté à votre situation et à vos attentes.
La prise en soins se fait de manière ambulatoire. Si la situation nécessite une hospitalisation, l'équipe du CSAPA/CJC pourra organiser avec vous une hospitalisation dans un service adapté.
Votre expertise du terrain associée aux compétences pluridisciplinaires d’une équipe CJC permettra d’élaborer un projet adapté aux spécificités de votre public et de votre territoire.

Je suis infirmière dans un lycée, confrontée à la consommation de cannabis.
Peut-on faire faire des tests toxicologiques aux élèves ?

La CJC est avant tout un lieu d'échange, où l’on peut venir questionner son rapport au produit ou sa conduite addictive et trouver des solutions adaptées à sa situation.
Les professionnels que vous allez rencontrer travaillent avec le jeune et son entourage en instaurant un climat de confiance. C'est une notion nécessaire afin d'entretenir de bonnes relations, d'instaurer une alliance thérapeutique et éventuellement commencer un travail autour des consommations.
Les tests rapides de détection des drogues sont à manier avec précaution, en objectivant la consommation ils n'invitent pas au dialogue. Nous évitons de les utiliser pour favoriser l'échange.

Où et comment trouver la CJC de proximité ?

Les CJC sont présentes dans la quasi-totalité des départements français. Ces consultations proposent un accueil gratuit et confidentiel.
Elles se déroulent au sein des Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou dans des lieux spécialisés dans l’accueil des jeunes (Maisons des adolescents et Points accueil écoute jeunes).
Si vous êtes de la région Occitanie, vous pouvez trouver la localisation et les points de contact des CJC sur la carte interactive.
Si vous n’êtes pas de la région Occitanie, vous pouvez retrouver ces coordonnées sur le site Drogues info-service

Nous avons une permanence au sein de notre établissement, est-ce de l’intervention précoce ?

La stratégie d’intervention précoce ne peut se réduire à une action isolée : la permanence d’une CJC dans un lycée n’est pas de l’intervention précoce du seul fait d’être dans la proximité des jeunes. Il faut créer les conditions qui seront favorables à la rencontre. Pour cela les professionnels de la CJC peuvent par exemple :
- organiser des rencontres en collaboration avec l'infirmier(ère) et l'assistant(e) social(e) pour l’ensemble du personnel du lycée
- se présenter, exposer leurs missions et informer sur les modalités d’accès des jeunes à la permanence de la CJC, l’ensemble des parties prenantes de l’action : le personnel comme les lycéens et leur entourage,
- sensibiliser les personnels à la question des consommations de drogues chez les jeunes
- former les personnes volontaires au repérage de situations problématiques
- proposer d’animer des temps d’échanges de pratiques auprès des personnels formés
- accueillir les jeunes et leur entourage et mener une évaluation
- mettre en place des espaces d’échanges collectifs auprès des jeunes
- organiser des temps de rencontres avec les parents

Quid du secret professionnel ?

Il faut se mettre d’accord sur les procédures qui déterminent ce que les acteurs de l’entourage du jeune peuvent échanger entre eux afin de respecter le droit à la confidentialité.
Travailler ensemble dans un désir de coopérer, sous-entend que l’on partage des informations.
Celles-ci sont parfois difficiles à identifier : quelles sont les informations utiles à l’autre ?
De plus, elles peuvent générer de la crainte pour les professionnels d’exposer à cette occasion leurs pratiques..
De plus Les réseaux connaissent parfois un turn over important, or il faut chaque fois faire référence à la charte ou au protocole adopté par les partenaires afin de respecter le cadre éthique co-construit initialement, dans le respect des personnes.
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